Je viens de rentrer d’une semaine de stage de pêche à la mouche dans le Jura avec comme guide Yves Faillenet que je recommande, il connait ses rivière sur le bout des doigts et les poissons Franc-Comtois n’ont pas de secrets pour lui… Le premier jour, nous nous rendons avec Pierre39 (qui vient de s’inscrire sur Gobages) et 2 autres jeunes comme nous, sur la haute rivière d’Ain près de la jolie ville de Champagnole, un seul mot: MAGNIFIQUE ! les eaux sont claires, le soleil tape sur la surface de l’eau et on peut voir des truites énormes se balader sur les bordures et dans des veines d’eau, bref l’extase. Après quelques explications du guide et après avoir mis des bas de ligne adaptés aux conditions, nous nous répartîmes des postes assez espacées sur la rivière, je commencerai naturellement en nymphe à vue avec une petite faisant tail tête orange, n’ayant encore jamais pêché sur ce genre de rivière, je rentre dans l’eau un peu trop bruyamment et je faisait trop de vague… Le guide est alors venu pour m’expliquer comment aborder les poissons d’une telle rivière, il faut marcher extrêmement doucement en faisant le moins de geste possible (un poisson perçoit les mouvements 2 fois plus rapidement que l’homme), et choisir ses endroit de manière à avoir le soleil de face pour ne pas avoir sa propre ombre qui se décalque sur l’eau. Après ses explications il me dit tu vois cette truite? (une de 40-45) je lui répond que oui, et il prit ma canne et lui lança la nymphe par un posé courbe… la nymphe arriva pile devant la truite et celle-ci tout naturellement s’en saisit, j’étais abasourdi, une telle précision avec un bas de ligne de plus de 6 m… L’après-midi nous partîmes sur un de ses affluents la Saine, qui est très jolie d’ailleurs, je commençai à pêcher les bordures en sèche mais sans succès, en remontant un nudiste m’aperçut et se rhabilla vite fait (on croise de tout maintenant :happy: ), après je décidai de redescendre un peu la rivière pour arriver sur un lisse assez clair, je repérai un ombre qui était attablé sur des micro fourmis volantes, je nouai donc une petite imitation de fourmi ( 😉 (Seagull)et après le premier passage, PENDU premier poisson pris! il était temps de rentrer… Maintenant je vais vous parler d’une de mes meilleur journée du stage: Le guide nous proposa de partir aller pêcher la Cuisance sur un parcours privé, la Cuisance est vraiment magnifique, des eaux claires et pures, des herbiers magnifiques d’un vert profond… Cette journée était pendant le milieu du stage de 5 jours et j’avais bien compris les bases de la technique d’approche de ces rivière. Je m’approche extrêmement doucement vers la rivière, la canne dans la main droite et la nymphe dans la main gauche (une faisant tail tête lie de vin) et ensuite si je ne vois pas de poisson, j’attends sans bouger un sourcil, seul mes yeux caché derrières mes étroites surlunettes sont mobiles, (c’est pour cela que l’on m’a surnommé le héron dû à ma grande taille et au fait que je ne bouge pas ^^ ) Sur ce poste, j’ai bien dû attendre 15 minutes sans bouger sans rien avant de voir une belle fario de 35 se poster à même pas 2 mètre de moi, bien sûr d’autres poissons passaient mais soit trop loin, ou soit trop près parfois moins d’un mètre de moi!!! J’attaquai donc cette truite attablé sur des larves, j’allongeai mon bras extrêmement doucement vers la rivière et je tendis mon bras qui tenait ma nymphe extrêmement doucement pour ne pas effrayer ce poisson, je dirigeai encore très lentement ma canne en direction du poisson et je lâcha la petite faisant tail, elle arriva à environ 3 cm de la truite qui s’en saisit et PAF ferrage, je suis en 8 centième, la truite tourne dans tous les sens et j’ai du mal à la brider, finalement au-bout de 3-4 minutes de combat, la truite se rendit (c’est celle sur la photo), un poisson superbe avec des flancs magnifiques. j’étais super content. Après cette truite, le guide vint vers moi et me conseilla un poste qui était selon lui prometteurs (j’ai appelé ce poste le vieux tronc dû au tronc qu’il faut enjamber pour y accéder). J’avançai donc comme avant très doucement et je pus voir une fario d’environ 30 cm au ras d’un herbier, toujours lentement je refis la même opération que pour la précédente, là je dû lancer 3 fois, mais au bout de ces trois lancer ce n’est pas la truite de 30 qui vint se saisir de l’imitation mais sa grande sœur d’environ 45 cm qui attrapa ma nymphe et REPAF pendu sur mon 8 centième je mis 10-12 minutes pour la sortir; un poisson magnifiques qui m’a procuré un immense plaisir! Il y a eu d’autre péripétie pendant cette semaine, traque de chevaine et une arc sur le Lison. Pour finir cette news, je dirai que cette pêche si difficile et tellement intéressante (la pêche à vue) m’a rendu complétement fou, c’est sûr un qu’un beau jour c’est par là-bas que j’habiterais… Que y a-t-il de mieux que de voir une truite de plus de 45 cm venir engamer votre mouche et ensuite de la sortir sur un hameçon minuscule sur une pointe en 8 centième… Cette technique de palm est vraiment magique et unique et c’est sûr l’année prochaine j’y retournerais!
