Bonjour à tous. Lundi après midi, le temps couvert et plus frais que ces derniers temps me pousse à aller faire un tour du côté de Langeac sur l’Allier, à la recherche de beaux étendards en sèche. Arrivé vers 14h au bord de l’eau, le vent puissant m’oblige à sortir les nymphes… ainsi soit-il ! Je débute la pêche dans un lisse où la profondeur et la présence de limons me semble propice malgré la température de l’eau encore un peu élevée. Après une heure d’exploration, je me rends à l’évidence; les ombres ne sont pas là. Environ 80m au-dessus de moi, un très puissant courant se termine par trois veines d’eau bien distinctes, qui me tapent dans l’oeil. Une fois sur le poste, la profondeur m’incite à mettre une nymphe tungstène de 3.5 car ça pousse pas mal… Premier passage, la soie s’arrête net. Un gardon. Tant pis. Au moins, je ne serai pas bredouille. Les passages s’enchaînent quand soudain, rebelote la soie se bloque, ferrage, et là, accroché ! Hein !!! Les cailloux prennent du fil ici ? Le combat commence. Je parle tout seul « en voilà un » et celui là, il doit être bien mignon, après trois coups de nez peu violents mais vraiment lourds « put… c’est pas un un ombre ». Un chevesne ? Après un bon quart d’heure de combat c’est la surprise : « un barbeau » (mon premier à la mouche) après deux tentatives de mise à l’épuisette plus que difficile, il rend les armes. Séance photos oblige, il est magnifique. Après la prise des mensurations, le verdict tombe : 64cm. Le moment est venu de le remettre dans son élément et c’est avec beaucoup d’émotion que je le regarde partir se reposer et croyez-moi c’est un repos bien mérité au vu de l’intensité du combat livré. La journée se termine sans aucun autre poisson, mais la beauté de cette rivière, la prise d’un tel poisson me ravissent tout de même. mika
