Lundi 21 aout, j’ ai décidé de revenir un peu sur le gave voir si les poissons remontraient un peu leurs museaux.Très peu de poissons interessants , mais je reste motivé pour le coup du soir. Je choisi une berge que je connais bien et sur laquelle il est possible de voir un poisson de taille respectable mais rien n’est assuré avec ce niveau d’eau extrêmement bas. Il est 20H00, le soleil tombe sur le gave, la température baisse et quelques petites mouches commencent à sortir. Cette mini éclosion réveille le gave, mais le peu de poissons en activité sont des petits et pour la pluspart des tacons. Il est maintenant 20h45 , finalement l’éclosion persiste et semble même de plus en plus soutenue vue le nombre de petits poissons en activité , mais rien de bien convaiquant… sauf 2 ou 3 gobages lointains qui attirent mon attention . La nuit gagne , je décide donc de remonter la berge à la rencontre de ces gobages . Le temps de remonter tranquillement, l’éclosion se révèle plutôt conséquente et diversifiée puisque de grosse mouches dérivent maintenant. Arrivé sur les lieux , les gobages s’intensifient soudainement à mesure que ces grosse mouches sortent, et je me retrouve vite entouré par une dizaine de monstres autour de moi , et là , c’est la curée…Chaque mouche qui tente de décoller se voie happée et j’entends même le bruit que font les truites en refermant leurs gueules sur leurs proies. C’est la follie, j’observe ces poissons et ils ont un comportement bisarre pour des truites en poste. En effet on dirait qu’ils se déplacent en banc et qu ‘ils gobent en faisant toujours le même cicuit. Calme, je me prépare pour poser ma mouche quand elles reviendront faire un nouveau tour. Je n’attends pas longtemps , les gobages se rapprochent de plus en plus de moi, ça y est 2 faux lancer pour trouver ma distance et je pose en amont en anticipant sur leur trajectoire. Un gobage a lieu à moins d’un mètre de ma mouche , sur le suivant ma mouche disparraît , je ferre je sens que c’est beau , le combat commence et je sais déjà que ça va être dur. Sur le ferrage , le poisson fait un remou en surface puis de colère me dévide une dizaine de mètres de soies , ça pousse , c’est puissant , rien à faire. Une chandelle , me permet de voir la bête , lonque et blanche comme un saumon j’ai au bout ma première truite de mer de l’année. Ma T3 tiens bien le choc et encaisse encore plusieurs rushs sur lesquels mon moulinet chante à chaque fois…quelle puissance , j’ en ai mal au bras de contenir ce poisson. Elle est superbe, elle fait 63 cm.
