Bonjour à tous,
Profitant du week-end de l’ ascension pour aller chez la belle-mère dans les Landes, je me suis permis cette petite escapade au Pays Basque, seul, histoire de voir où en sont les rivières depuis la dernière crue monstrueuse de Juillet 2014.
Pour commencer, impossible de passer par Bidarray sans aller chercher ma tome de brebis chez la fermière du coin, question d’ habitude… et de gourmandise un peu aussi…
Accessoirement j’ ai pris la carte de l’ APRN pour être sûr d’ être en règle.
Arrivé au bord de la Nive des Aldudes vers 13h30, donc pas de bonne heure, et après avoir déjeuné au frometon, je suis descendu au bord de l’ eau. Je voulais pêcher en sèche, mais aucun insecte dehors (une épéore vue et photographiée…) et au vu des courants profonds de la rive gauche, j’ ai commencé en nymphe.
Puis, j’ ai alterné sèche et nymphe selon les postes, et pas mieux. Rien de rien. J’ ai cru la rivière déserte, jusque vers 17h30 où un tout petit plouf me tape dans le coin de l’ œil. La veine d’ eau est belle et il me semble impossible qu’ il ne s’ y tienne pas un poisson.
Au début j’ ai pensé que quelque chose était tombé de l’ arbre au dessus, mais un autre petit gobage vînt m’ ôter ce doute.
2 ème passage (avec pointe en 12/100 car la rivère était quasi limpide) et gobage… pendue. Une belle truite Basque.
Dans cette même veine d’ eau j’ y décrocherai un autre beau poisson, et en raterai deux autres au ferrage.
Puis plus rien pendant deux heures et sur 200 mètres de rivière. Vers 19h45, autre poste, autre beau poisson actif qui viendra lui aussi à l’ épuisette mais pas sans mal !! Rushs, chandelles, passage entre jambes… une patate de fou furieux !! D’ ailleurs elle est arrivé jusqu’ à l’ épuisette par miracle je pense !!
Finalement, un peu plus haut, un autre poisson gobait, mais calé derrière une branche vraiment en bordure. Je l’ ai tenté jusqu’ à ce qu’ une de mes dérives prenne la branche et puis… et puis voilà quoi !!…
Un après-midi de pêche seulement (seul car je n’ ai croisé que des bergeronettes), mais des émotions retrouvées sur cette magnifique rivière qui est loin d’ avoir perdu ses qualités et sa majestuosité.
A bientôt,
Xavier
