Un dimanche dans la bruine

4 juin 2011

22 - Côtes d'Armor

Gouet

ciré

Une semaine que je faisais une fixette sur le dimanche pluvieux annoncé. Lorsque les invités se sont décommandés pour ce jour là. j’ai crié hourra. Le fleuve côtier n’avait pas était dérangé dans ses partis sauvages.Le boccage breton s’hydratait doucement dans la brume. il est midi et l’on dirait l’aube. Rien ne gobait encore au front des grands frênes: tout etait figé. Un couple de héron en haut d’un aulne fut aussi surpris que moi de la proximité autorisée. J’avais sept heures devant moi. je prosecte en sèche, (il ne saurait être question d’autre chose!) et rapidement,je prends des refus par des morceaux de choix. Mon sedge adoré les laisse totalement indiférentes! alors je sors un petit palmer deux tons tout en plume de coq du limousin, et c’est le début d’une incroyable série qui me fera prendre une trentaine de grassouillettes (20< >30 )sur la première partie du parcours où les poissons sont éduqués car la zone est déboisée. Dans les lisses, les rapides, sur les frisetis , elles étaient partout. Les gobages commencèrent vers 13 heures , et il y eu par ci par là quelques élégantes subimagos, mais aucune blanche. Bonne nouvelles, les truitelles de 10 cm étaient légion, et malgré mon attention, j’en vaccinerai beaucoup entre les renoncules. J’étais surtout de sortie pour toucher une quarante+. J’avais répèré depuis mars une bonne vingtaine de postes occupés, lors que la guigne et la maladresse s’occupaient de moi. Ce fut pareil cette fois encore. Trop de confiance, pas assez de concentration. Je touchais quand même deux trentes-deux dans le même quart d’heure sur des gobages. La première plia ma canne plus que le dernier chevaisne de cinquante piqué récemment sur la haute Rance et je cru à ma chance. J’étais juste tombé sur musclor. La bruine s’est installée à nouveau vers 17 heures,et je n’avais toujours pas vu de pêcheurs. Le petit peuple des boccages lui, s’offrait une journée de vacances. Colverts, visons, martins pêcheurs, chevreuil…. Et cette étrange impression récurente que l’on parle plus bas au fil de l’eau… La deuxième partie du parcours ressemble à un gros ruisseau et débouche sur un nokill, ancienne réserve. Peu fréquentée, les poissons y sont peu dérangés; mais surtout les murs séculaires d’un domaine, pour cerner la rivière, leurs offrent d’innombrables caches et les grosses y sont à l’abri des prédateurs plumes et poils. j’y arrivai après six heures de pèche non stop, et mon approche était désastreuse. Quelques vint-cinq centimètres de plus dans l’épuisette et la joie de voir monter des mémères qui en savent long me suffiront amplement pour justifier le bonheur d’une journée de pêche parfaite. Eric

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