Bonjour à tous, Ce soir, j’ai fais des infidèlités à ma chère vallée d’Ossau. Et bien m’en a pris ! Laissez-moi vous conter cette soirée: Décision est prise de voir à quoi ressemble les poissons de ce gave réputé. L’endroi est choisi sur une carte, parfaitement au hasard, avec la seule intuition que la zone pourrait être propice à mon objectif: prendre une belle truite. Arrivé sur place, je m’équipe, je traverse un champs, je dévale un talus (presque sur le cul d’ailleur !) puis je monte mon matériel. Je fixe ma mouche (ma fameuse VDO qu’il va falloir que je me décide à mettre en ligne) et j’attend. Un quart d’heure passe, puis une demi-heure et toujours pas le moindre gobage en vu. Il est maintenant 21h15. J’aperçois soudain un tout petit bout de museau qui vient crever la surface juste derrière un bloc immergé qu’on devine à peine. Je ne lui laisse pas le temps de faire un autre gobage que ma soie est déjà sur l’eau. La dérive est bonne. Elle prend, je ferre et le coeur s’embale. Quelques chandèles plus tard, c’est dans l’épuisette qu’elle finira sa course. 35 cm au garot. Je suis contant, ce n’est pas tous les jours que j’en fais des comme çà. Quelques truites plus tard, même scénario: je vois un museau darder la surface de l’eau. Je me positionne de façon à bien l’aborder. La mouche passe à sa hauteur, elle s’en moque. Sale bête ! Je lui représente et là, c’est parti. 10 ou 15 minutes de jump dans tous les sens. C’est épuisée qu’elle finira par se rendre. 46 cm de muscles et de nageoires. Je jubile, c’est mon nouveau record (je ne suis pas un grand pêcheur). Le mannequin d’eau douce se prêtera sportivement à la scéance photo puis, selon l’éthique qui est la môtre, repartira sous mes yeux éblouis dans un endroit connu d’elle seule. Béarn, je t’aime !
