« y’ a des jours, faudrait mieux rester chez soi que d’aller à la pêche ! » combien de fois j’ai pu entendre cette phrase, surtout en plein mois de février ? Et bien hier, il valait mieux être à la pêche que n’importe où ailleurs. Et pourtant… Et pourtant la matinée avait mal commencé. Arrivé à 10:30, je me prépare et descend le champ qui m’amène à la rivière. Le soleil tape, j’aime pas ça car c’est pas terrible pour la pêche. Effectivement, les insectes sortent un peu partout, quelques mouches de mai mais pas un gobage. Je remonte la rivière pendant une heure sans le moindre glop. Et puis, dans un méandre, j’entends ce bruit si caractéristique ; je reconnaitrai ce bruit entre mille autre. L’ombre est là, posté, et il monte régulièrement. 1er passage, pendu et il se défend bien le bougre (celui de la photo, pas géniale d’ailleurs mais je débute en APN). Et puis juste aprés, 2 autres bien maillés. Aprés plus rien. L’aprés midi commence avec une chute dans la rivière (mon portable est mort mais ma canne va bien, ouf ! ) ; je vais me changer dans la voiture et je laisse l’APN car si je le flingue, ma femme me tue ! Retour à la rivière et même constat, pas de gobage. Je remonte le no kill en touchant quelques poissons mais rien de fantastique. Et puis j’en loupe pas mal au ferrage. En revanche je vois de plus en plus de mouche de mai. Je sors les « pompons » jaunes et là bingo. Les ombres, même les plus petits sont dessus. Ca me réconforte et j’attends le coup du soir avec impatience. Je retourne sur le parcours du matin et j’observe un lisse qui me parait prometteur. Ca y est, ça commence… les mouches de mai sortent un peu partout et les gobages se multiplient. Un ombre, puis deux, puis trois, tous de belles tailles et tous sur des imitations de MDM. Et puis… à la sortie d’un courant, je pose ma mouche et WARFFFF ! C’est pas un gobage, c’est un attentat !!! J’ai mal au poignet suite à la chute du midi mais je vais pas le laisser m’avoir. Il sonde, donne des coups de tête, se bagarre comme un fou dans le courant, me prend de la soie mais je tiens bon et il se rend enfin ; j’en crois pas mes yeux, je sors mon mètre et vérifie : 47 cm ! Ben p…ain, y’a des jours, vaut mieux être à la pêche que n’importe où ailleurs !
